À l’ère de la mondialisation, le rôle joué par le traducteur interprète est indispensable dans les communications internationales.

Cette profession passionnante n’est toutefois pas sans risques. Une erreur mineure de traduction ou d’interprétation peut entraîner de graves conséquences.

Il est donc impératif de souscrire une assurance professionnelle qui règlera les dommages causés dans le cadre des missions de traduction et d’interprétation.

L’assurance RC Pro est incontestablement la solution la plus efficace pour couvrir les fautes que vous pourriez réaliser dans le cadre de votre activité professionnelle.

Quels sont les principaux risques courus par le traducteur interprète ?

Le traducteur interprète peut :

  • Faire une erreur de traduction ou d’interprétation (faux-sens, contresens, omission…).
  • Rendre en retard le travail commandé.
  • Divulguer, par inadvertance, des données confidentielles confiées par un client.
  • Détériorer ou casser du matériel prêté (ordinateur par exemple).

Sans assurance professionnelle, le traducteur interprète doit assumer seul les préjudices causés à son client et lui verser, le cas échéant, des dommages et intérêts importants, mettant en péril son activité.

Quelles sont les garanties proposées par la RC Pro traducteur-interprète ?

La souscription d’une assurance responsabilité civile professionnelle est recommandée pour couvrir les dommages corporels, matériels et immatériels causés aux clients et les conséquences pécuniaires qui en découlent.

Les dommages immatériels sont des dommages financiers, économiques ou moraux. La RC Pro est indispensable si le traducteur interprète exerce son métier dans des domaines techniques (domaine juridique, domaine médical, relations internationales…).

Le contrat d’assurance responsabilité civile professionnelle s’accompagne, le plus souvent, d’une assistance juridique. Elle permet au traducteur interprète de bénéficier d’une aide juridique ainsi que la prise en charge de frais de défense.

En option, l’assurance responsabilité civile d’exploitation couvre l’entreprise du traducteur interprète en dehors de la réalisation des prestations de traduction ou d’interprétation (couverture des préjudices liés à la vie courante de l’entreprise).

Bon à savoir : aujourd’hui, de plus en plus de clients demandent une attestation d’assurance professionnelle avant de confier des missions de traduction ou d’interprétation.

Les critères à considérer pour choisir une assurance professionnelle

‍Le métier de traducteur interprète n’est pas une profession réglementée. La souscription d’une assurance responsabilité civile professionnelle n’est pas obligatoire, mais elle est recommandée.

Le traducteur interprète doit soigneusement choisir son contrat et retenir une police d’assurance offrant une couverture suffisante pour les prestations les plus fréquemment rencontrées. On comprend aisément qu’un traducteur spécialisé dans les documents médicaux a d’autres besoins qu’un traducteur travaillant principalement sur des textes littéraires ou des contrats juridiques.

Avant de souscrire une assurance professionnelle, il convient de demander des devis à plusieurs compagnies afin de comparer les prix et l’étendue des garanties. Il est pertinent de consulter des courtiers spécialisés dans les professions intellectuelles pour obtenir des conseils personnalisés.

En règle générale, le tarif de l’assurance professionnelle varie selon :

  • Le montant souhaité des garanties.
  • Le montant des franchises.
  • Le chiffre d’affaires annuel du traducteur interprète.
  • L’expérience professionnelle dans le métier.

La couverture de l’assurance doit être au moins égale au chiffre d’affaires (plus l’activité du traducteur interprète est importante, plus le montant du risque encouru est élevé en cas de sinistre).

Le traducteur interprète doit être attentif :

  • Aux exclusions de garantie.
  • Aux assurances incluses ou optionnelles.
  • À la réputation de l’assureur et à la réactivité de son service d’assistance.

Le traducteur interprète peut souscrire une assurance professionnelle en ligne. Il doit indiquer le montant des revenus qu’il génère et signaler les antécédents de sinistres, le cas échéant. Avant de signer, il convient de lire attentivement les conditions générales et particulières du contrat, les modalités de déclaration des sinistres, les délais de carence, ainsi que les procédures de renouvellement et de résiliation du contrat.

Que faire en cas de dommages ou de litiges avec un client ?

En cas de sinistre, le traducteur doit immédiatement contacter l’assureur. Le respect des délais de déclaration mentionnés dans le contrat est impératif pour que la prise en charge soit effective. Le traducteur interprète fournit tous les éléments nécessaires à l’évaluation du sinistre (description des faits, preuves de l’incident, témoignages…) et suit les recommandations de l’assureur pour faciliter le traitement du sinistre.

L’assureur procède alors à l’analyse du dossier et détermine le montant de l’indemnisation en fonction des garanties souscrites.

Au fil du temps, le traducteur interprète doit régulièrement évaluer ses risques et actualiser son contrat d’assurance compte tenu de l’évolution de sa pratique professionnelle.